Place de l'album dans la constellation
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La lecture au sein de la constellation « récits de rêve » permettra aux élèves d’apprendre à les repérer, et de s’interroger sur la fonction du rêve dans l’histoire racontée.
D’autre part, le jeune lecteur, surpris par la chute de l’histoire, est obligé de relire le texte pour prélever les indices du « réel » (fiction 1) que l’écrivain y a disséminés, indices qui sont réinterprétés en situation de rêve (fiction 2).
Dans L’heure des parents, Camille la petite lionne s’est assoupie en attendant ses parents à la sortie de l’école maternelle et elle plonge dans un rêve où elle imagine toutes sortes de parents (mère seule, deux papas, deux mamans, un papa et plusieurs mamans…). À son réveil, elle se retrouve dans son univers familier avec son papa et sa maman et le lecteur découvre les objets de son environnement qui ont peuplé le rêve (machine à écrire, lampe de chevet…). À chaque lecteur, en fonction de son expérience personnelle de la vie de tirer profit de ce récit de rêve comme écho de la diversité des modes de vie des familles dans le monde actuel.
Dans Alice au Pays des Merveilles, dont certains passages sont accessibles au cycle 2, les deux niveaux de la fiction entretiennent des relations logiques ;
Alice aussi se repose au soleil avant de voir passer un lapin blanc aux yeux roses qui dit entre ses dents « Oh ! là là, je vais être en retard », en tirant une montre de son gousset. A la fin du récit, chaque élément du rêve trouve son explication dans le « réel » (fiction 1) :
« Elle se retrouva couchée sur le talus, la tête reposant sur les genoux de sa s½ur qui lui enlevait délicatement du visage quelques feuilles mortes chues des arbres voisins « Réveille-toi, Alice chérie, lui disait sa s½ur. Vrai, quel bon somme tu as fait ! », « Oh ! J’ai surtout fait un songe bien curieux ! répondit Alice ….
La petite fille restait assise, les yeux fermés et se croyait presque au Pays des merveilles, bien qu’elle sût qu’elle n’avait qu’à les rouvrir pour que tout la ramenât à la terne réalité…Le tintement des clochettes suspendues au cou des moutons remplacerait le tintamarre des tasses et l’appel du berger, les cris aigus de la Reine, tandis qu’à l’éternuement du Bébé, du griffon et aux autres bizarres bruits du pays du Rêve se substitueraient, elle le savait, la confuse rumeur de la basse-cour… »
Même scénario de lecture dans Je ne suis pas une souris : le lecteur non averti s’aperçoit que l’histoire à laquelle il avait cru se révèle être celle du rêve d’un éléphanteau.
Dans Max et les Maximonstres qui aura peut-être déjà été lu en maternelle, le rêve est balisé par la transformation du décor de la chambre. À lire certainement avant les autres titres cités
De même dans Cuisine de nuit proche du rêve canonique, les objets de la cuisine dessinent le décor du rêve.
D’autre part, le jeune lecteur, surpris par la chute de l’histoire, est obligé de relire le texte pour prélever les indices du « réel » (fiction 1) que l’écrivain y a disséminés, indices qui sont réinterprétés en situation de rêve (fiction 2).
- L’heure des parents (Christian Bruel, Nicole Claveloux, être éditions 1999)
Dans L’heure des parents, Camille la petite lionne s’est assoupie en attendant ses parents à la sortie de l’école maternelle et elle plonge dans un rêve où elle imagine toutes sortes de parents (mère seule, deux papas, deux mamans, un papa et plusieurs mamans…). À son réveil, elle se retrouve dans son univers familier avec son papa et sa maman et le lecteur découvre les objets de son environnement qui ont peuplé le rêve (machine à écrire, lampe de chevet…). À chaque lecteur, en fonction de son expérience personnelle de la vie de tirer profit de ce récit de rêve comme écho de la diversité des modes de vie des familles dans le monde actuel.
- Alice au Pays des Merveilles (Lewis Caroll – diverses éditions en albums et en poche)
Dans Alice au Pays des Merveilles, dont certains passages sont accessibles au cycle 2, les deux niveaux de la fiction entretiennent des relations logiques ;
Alice aussi se repose au soleil avant de voir passer un lapin blanc aux yeux roses qui dit entre ses dents « Oh ! là là, je vais être en retard », en tirant une montre de son gousset. A la fin du récit, chaque élément du rêve trouve son explication dans le « réel » (fiction 1) :
« Elle se retrouva couchée sur le talus, la tête reposant sur les genoux de sa s½ur qui lui enlevait délicatement du visage quelques feuilles mortes chues des arbres voisins « Réveille-toi, Alice chérie, lui disait sa s½ur. Vrai, quel bon somme tu as fait ! », « Oh ! J’ai surtout fait un songe bien curieux ! répondit Alice ….
La petite fille restait assise, les yeux fermés et se croyait presque au Pays des merveilles, bien qu’elle sût qu’elle n’avait qu’à les rouvrir pour que tout la ramenât à la terne réalité…Le tintement des clochettes suspendues au cou des moutons remplacerait le tintamarre des tasses et l’appel du berger, les cris aigus de la Reine, tandis qu’à l’éternuement du Bébé, du griffon et aux autres bizarres bruits du pays du Rêve se substitueraient, elle le savait, la confuse rumeur de la basse-cour… »
- Je ne suis pas une souris (Mario Ramos, Pastel 2003)
Même scénario de lecture dans Je ne suis pas une souris : le lecteur non averti s’aperçoit que l’histoire à laquelle il avait cru se révèle être celle du rêve d’un éléphanteau.
- Max et les Maximonstres (Maurice Sendak - L’école des loisirs)
Dans Max et les Maximonstres qui aura peut-être déjà été lu en maternelle, le rêve est balisé par la transformation du décor de la chambre. À lire certainement avant les autres titres cités
- Cuisine de nuit ( Maurice Sendak - L’école des loisirs)
De même dans Cuisine de nuit proche du rêve canonique, les objets de la cuisine dessinent le décor du rêve.
Last modified
2006-05-03 16:02
