Mise en texte : traitement du temps et de l'espace
Les premiers mots du texte délimitent un espace temps protégé "par delà les montagnes, au c½ur d'une vallée profonde", habité par quatre personnages paraissant heureux. Le narrateur avertit cependant le lecteur que cette quiétude ne saurait durer (…"avait tout pour être heureux").
Séduits par le désir d'aventure, ils dépassent les limites de leur territoire et franchissent la montagne. Ils pénètrent dans la jungle. Cet espace bien que synonyme de danger pour le lecteur averti est perçu par les quatre explorateurs comme paradisiaque. Et l'avertissement au lecteur se concrétise, les pièges se refermant un à un sur les personnages :
Chaque espace renvoie au narcissísme, au désir de se contempler que chacun porte en soi.
À l'opposé, le rhinocéros blanc trace sa propre route, laissant derrière lui ces espaces paradisiaques, à la recherche … du paradis perdu ! L'arbre sec, sans vie, symbole du désert, renvoie à la mythologie des espaces bibliques.
La double métamorphose de l'arbre en arbre arc-en-ciel et en nuage d'abeilles signe la re-naissance du héros, qui poursuivi par ces êtres de feu, rebrousse chemin. Le récit s'achemine alors vers sa chute prévisible, chaque espace révélant au lecteur et à chacun des oiseaux ses dangers, ses leurres. Un à un les oiseaux rejoignent le dos du rhinocéros qui redevient alors véritablement Arc-en-ciel. Une fois retrouvée leur vallée, les oiseaux se perchent dans l'arbre au-dessus du rhinocéros adossé confortablement au pied de l'arbre : "Au pied de mon arbre, je vivais heureux.."
Séduits par le désir d'aventure, ils dépassent les limites de leur territoire et franchissent la montagne. Ils pénètrent dans la jungle. Cet espace bien que synonyme de danger pour le lecteur averti est perçu par les quatre explorateurs comme paradisiaque. Et l'avertissement au lecteur se concrétise, les pièges se refermant un à un sur les personnages :
- l'eau du lac renvoyant le lecteur au mythe de Narcisse, aussi bleue que le bleu de l'oiseau,
- la banane du même or que la couleur du deuxième oiseau,
- les coquelicots séducteurs aussi rouges que le troisième oiseau.
Chaque espace renvoie au narcissísme, au désir de se contempler que chacun porte en soi.
À l'opposé, le rhinocéros blanc trace sa propre route, laissant derrière lui ces espaces paradisiaques, à la recherche … du paradis perdu ! L'arbre sec, sans vie, symbole du désert, renvoie à la mythologie des espaces bibliques.
La double métamorphose de l'arbre en arbre arc-en-ciel et en nuage d'abeilles signe la re-naissance du héros, qui poursuivi par ces êtres de feu, rebrousse chemin. Le récit s'achemine alors vers sa chute prévisible, chaque espace révélant au lecteur et à chacun des oiseaux ses dangers, ses leurres. Un à un les oiseaux rejoignent le dos du rhinocéros qui redevient alors véritablement Arc-en-ciel. Une fois retrouvée leur vallée, les oiseaux se perchent dans l'arbre au-dessus du rhinocéros adossé confortablement au pied de l'arbre : "Au pied de mon arbre, je vivais heureux.."
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2007-01-19 10:50