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La médiation de l'adulte est également nécessaire face aux tableaux qui donnent à voir la théâtralisation des découvertes de Galilée à la cour florentine des Médicis. Que la science soit, à cette époque, un spectacle destiné à montrer la magnificence des princes, une occasion aussi pour les savants de rendre hommage aux puissants, c'est sans doute ce qui surprendra les jeunes lecteurs. La lecture de ces pages dit clairement que l'audience des théories de Galilée va grandissante, si l'on en croit le nombre croissant des spectateurs. La comparaison avec les pages suivantes, dans leur brutalité, souligne l'enjeu de ces mises en scène somptueuses : devenue objet de spectacle à la gloire des Médicis, la science se " laïcise ", échappe à la théologie.
La répression tombe.
Là aussi il faudra guider la lecture de la double page du cachot, rappeler les précédents (les écrits de Copernic mis à l'index, c'est à dire interdits par l'Eglise, Giordano Bruno, brûlé en 1604, pour ses écrits trop audacieux) ; les supplices de la " question " imposée aux suspects que l'on " tourmente " (brodequins, chevalet, estrapade…) ; les flammes des bûchers, des autodafés, auxquels étaient condamnés avec leur san benito, cette mitre de papier dérisoire, ceux qui professaient des opinions non conformes.
L'histoire de Galilée, telle qu'elle nous est racontée par Peter Sís, a donc le mérite de nous introduire à une réflexion sur l'Histoire de la science, sur les cheminements, parfois sinueux, parfois périlleux, que prend la pensée scientifique. En focalisant l'attention sur l'homme, Peter Sís nous conduit au plus près du véritable Galilée, dans les contradictions du personnage et du temps, au plus près certainement de l'image que nous en avons gardée, au plus près de la " légende de Galilée ".
La répression tombe.
Là aussi il faudra guider la lecture de la double page du cachot, rappeler les précédents (les écrits de Copernic mis à l'index, c'est à dire interdits par l'Eglise, Giordano Bruno, brûlé en 1604, pour ses écrits trop audacieux) ; les supplices de la " question " imposée aux suspects que l'on " tourmente " (brodequins, chevalet, estrapade…) ; les flammes des bûchers, des autodafés, auxquels étaient condamnés avec leur san benito, cette mitre de papier dérisoire, ceux qui professaient des opinions non conformes.
L'histoire de Galilée, telle qu'elle nous est racontée par Peter Sís, a donc le mérite de nous introduire à une réflexion sur l'Histoire de la science, sur les cheminements, parfois sinueux, parfois périlleux, que prend la pensée scientifique. En focalisant l'attention sur l'homme, Peter Sís nous conduit au plus près du véritable Galilée, dans les contradictions du personnage et du temps, au plus près certainement de l'image que nous en avons gardée, au plus près de la " légende de Galilée ".
Last modified
2007-01-08 11:01
