Place de l'album dans la constellation
L’objectif principal du travail de la constellation est de faire identifier l’emboîtement des récits et engager les élèves dans l’activité interprétative à propos du récit de rêverie.
Trois scénarios sont envisageables :
Le maître ne donne pas la BD et s’institue comme lecteur expert. Il construit la situation en provoquant le désir de lecture. Les élèves sont invités à poser des questions pour découvrir l’histoire. (Pour des élèves ne connaissant pas cette situation, il est préférable de ne pas réglementer la quantité de questions). Les informations données en réponse par le maître sont écrites au tableau ou notées par des élèves secrétaires. Les questions sont limitées dans le temps de façon à contraindre les élèves à être efficaces dans leurs questionnements car l’enjeu final est de raconter individuellement sa version de l’histoire en fonction des réponses transmises par le lecteur expert.
La lecture des différentes versions pointe les zones d’ombre et on peut écrire collectivement les questions qui manquent pour comprendre l’histoire. Ensuite, l’album (les albums) tourne dans la classe et on peut légitiment espérer que :
Le maître pourra alors décider s’il continue le travail, ou l’arrête dans le cas ou la lecture ne pose pas d’obstacles identifiables aux élèves, ce qui pour une classe de fin de cycle 2 paraît peu pensable.
On peut envisager une découverte de la BD en lecture libre (la BD tourne dans la classe) puis diverses activités peuvent être mises en place en fonction du problème d’interprétation anticipé à partir du débat interprétatif.
« D’après-vous, qu’est-t-il arrivé à Mathieu ? » Si aucun des lecteurs n’a évoqué le rêve, le jeu ou la rêverie… poser la question de la vraisemblance du récit. Comment est-il possible que Mathieu disparaisse de la table, comment peut-il vivre de telles aventures ?
Cela nécessitera immanquablement de travailler avec les élèves l’intertexte : à quels autres contes ce récit leur fait-il penser ? Selon les réponses et les échanges, les élèves pourront écouter ou lire avec profit d'autres contes :
- Faire choisir le scénario le plus pertinent. En faire écrire le récit par groupe. Revoir la couverture en fonction de ce nouvel épisode (dans la couverture originale, Bécamiel n’est pas identifiable, les autres personnages le sont)
· Bibliographie à propos des « Histoires de rêve »
Trois scénarios sont envisageables :
a. Lecture devinette de la bande dessinée, de manière à faire pointer par les élèves la particularité du récit
Le maître ne donne pas la BD et s’institue comme lecteur expert. Il construit la situation en provoquant le désir de lecture. Les élèves sont invités à poser des questions pour découvrir l’histoire. (Pour des élèves ne connaissant pas cette situation, il est préférable de ne pas réglementer la quantité de questions). Les informations données en réponse par le maître sont écrites au tableau ou notées par des élèves secrétaires. Les questions sont limitées dans le temps de façon à contraindre les élèves à être efficaces dans leurs questionnements car l’enjeu final est de raconter individuellement sa version de l’histoire en fonction des réponses transmises par le lecteur expert.
La lecture des différentes versions pointe les zones d’ombre et on peut écrire collectivement les questions qui manquent pour comprendre l’histoire. Ensuite, l’album (les albums) tourne dans la classe et on peut légitiment espérer que :
- les élèves aient envie de lire le livre ;
- qu’ils aient plus d’aisance dans l’activité de compréhension.
- Dans leur journal de lectures, on peut demander aux élèves d’écrire
- ce qu’ils ont découvert que la séance collective n’avait pas fait apparaître ;
- ce qui les a le plus marqués ;
- les questions qu’ils se posent encore.
Le maître pourra alors décider s’il continue le travail, ou l’arrête dans le cas ou la lecture ne pose pas d’obstacles identifiables aux élèves, ce qui pour une classe de fin de cycle 2 paraît peu pensable.
b. Découverte de la BD en lecture libre et résolution des problèmes d’interprétation
On peut envisager une découverte de la BD en lecture libre (la BD tourne dans la classe) puis diverses activités peuvent être mises en place en fonction du problème d’interprétation anticipé à partir du débat interprétatif.
« D’après-vous, qu’est-t-il arrivé à Mathieu ? » Si aucun des lecteurs n’a évoqué le rêve, le jeu ou la rêverie… poser la question de la vraisemblance du récit. Comment est-il possible que Mathieu disparaisse de la table, comment peut-il vivre de telles aventures ?
c. Travail d’écriture
- Mobiliser le scénario du repas
- Mobiliser les références culturelles des élèves
Cela nécessitera immanquablement de travailler avec les élèves l’intertexte : à quels autres contes ce récit leur fait-il penser ? Selon les réponses et les échanges, les élèves pourront écouter ou lire avec profit d'autres contes :
- Hans et Gretel ou Jeannot et Margot (Grimm)
- Des histoires d’ogre
- Des histoires de sirènes
- Des histoires de gourmandise
- On peut également penser à Pinocchio lorsqu’il va au pays des jouets.
- Des histoires d’ogre
- Des histoires de sirènes
- Des histoires de gourmandise
- On peut également penser à Pinocchio lorsqu’il va au pays des jouets.
- Faire choisir le scénario le plus pertinent. En faire écrire le récit par groupe. Revoir la couverture en fonction de ce nouvel épisode (dans la couverture originale, Bécamiel n’est pas identifiable, les autres personnages le sont)
- La BD dissociée est donnée à lire à deux groupes d’élèves : un groupe a les pages correspondant à la scène du repas et la fin lorsque Mathieu revient chez lui pour le dessert. Le second groupe a le récit de la rêverie ; Les élèves savent que la BD a été manipulée. Ils connaissent le titre et doivent interroger l’autre groupe pour construire ce qui s’est passé dans la partie qu’ils n’ont pas (lecture devinette). Chaque groupe écrit à l’issue de la séance un récit cohérent s’articulant avec la partie de la BD qu’il connaît.
· Bibliographie à propos des « Histoires de rêve »
- Lire la littérature à l’école, Catherine Tauveron – Hatier (Pédagogie) 2002, p. 263/271
Last modified
2006-05-03 14:51