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La figure de la Belle

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1. Liste des ouvrages de la constellation présentés sur le site

          - Le chevalier étincelant

          - Le chevalier, la princesse et le dragon

          - Prince et dragon

 

 
2. Texte général

Lire en constellation la figure de la Belle

Les programmes de l’Éducation nationale en matière de littérature insistent sur la connaissance des textes patrimoniaux, en particulier les contes, jugés comme textes sources indispensables à la culture d’aujourd’hui. De nombreux auteurs ont loué les vertus de ces textes comme source de développement de l’imaginaire  dans le psychisme de l’enfant et de l’adolescent (Bettelheim, Diatkine). D’autres ont évoqué les possibles effets de renforcement de stéréotypes précocement institués dans les pratiques de diffusion à l’école et dans les medias.

La Belle se définit par les critères de beauté énoncés par le système des personnages à travers des récits canoniques issus de l’amour courtois (la conquête de l’amour de la princesse, soit à travers des épreuves physiques, soit à travers les jeux de l’esprit) et des contes merveilleux (la beauté comme don des fées), ou plus généralement extraits des grands mythes (la beauté comme don divin). La beauté permet à la jeune fille / femme d’être aimable, au sens premier du terme, et charmante. Elle a un rôle passif de faire valoir du héros. Elle est en position d’attente d’une situation sociale, la seule enviable et légitime au regard des codes littéraires : « ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Ainsi en est-il de la figure de la Belle, image féminine très prégnante dans les récits et contes pour enfants dès le plus jeune âge.

La Belle est généralement une jeune femme convoitée par un homme qui la désire pour sa beauté. Cette beauté est reconnue plus largement, selon des standards d’une communauté donnée, dans un contexte que l’œuvre décrit plus ou moins explicitement. Ainsi, un des premiers axes de travail est le repérage de l’énonciation : qui dit quoi sur la Belle ? Tous (personnages et narrateur), y compris l’illustrateur, et le lecteur s’accordent-ils pour décider de la beauté du personnage ou, certains faits ou caractères physiques, ou mentaux prêtent-ils à discussion ?
Le lecteur peut-il faire confiance au narrateur dans ce jugement ? Partage-t-il les valeurs esthétiques du narrateur ou du personnage ?

Nous rattacherons à ce noyau de la figure de la Belle, les récits qui donnent à voir des belles en devenir (princesses enfants qui, aux yeux de leurs parents, sont toujours les plus belles) ou des belles passées (les mères), qui sont toujours les plus belles pour leurs enfants. Ne relèvent-elles pas des mêmes standards, et du même processus de désignation, aux yeux de ceux qui les regardent ? L’amour, qu’il soit maternel ou sexué, rend aveugle ! Ils nous paraissent propices à engager les plus jeunes des lecteurs dans l’élaboration critique d’une première figure féminine qui servira de patron (schème) à la figure de la belle dans les contes et récits patrimoniaux.

La figure en miroir est masculine, Chevalier, Prince Charmant, qui par leur action valeureuse ou leur parcours héroïque mériteront la main de la Belle. Cependant, le motif de la métamorphose diversifie les rôles masculins et féminins et enrichit en retour la figure de la Belle. La transformation maléfique du Prince en  grenouille ou en monstre bestial donne à la femme un rôle actif qui, par le baiser ou par son amour, permet au prince de retrouver son apparence : le Prince Grenouille, la Belle et la Bête. La belle n’en paraît que plus belle par contraste avec l’apparence physique du prince et la répulsion qu’il inspire, mais aussi dans la grandeur d’âme qu’elle exprime à travers le choix contre nature qu’elle fait d’accorder son amour à un être si répugnant.

Enfin la figure de la Belle s’avère encore plus inaccessible lorsqu’elle s’exprime sous une apparence animale (femme sirène, dauphin, ou  phoque  ou encore  femme gazelle) et sa conquête plus aléatoire pour l’homme meurtri par cette mutation.

Dès lors, qu’advient-il de ces archétypes  de genre et de personnages (la princesse/le chevalier) dans le processus de développement psychosocial du lecteur enfant ?
Dès le cycle 1, il est nécessaire que les jeunes lecteurs (par procuration) puissent constituer le récit comme monde fictionnel dans lequel ils se projettent au même titre que dans les jeux symboliques qu’ils organisent « pour de faux ». C’est cela se construire une posture de lecteur, capable de vivre l’histoire, la fable, dans un processus mimétique mais aussi de s’en distancier à travers des activités d’évaluation ou de jugement esthétique ou moral, ou de production en tant qu’auteur.

Ici, dans cette lecture en constellation, nous nous centrerons sur une didactique de  la réception ancrée dans les pratiques culturelles réelles des jeunes lecteurs, intégrant les dimensions :
- cognitives (le régime de la fiction, le récit, l’histoire racontée, l’intertexte…),
- langagières et discursives (le point de vue du conteur, les effets rhétoriques…)
- sociales (les valeurs manipulées à l’intérieur de l’histoire et par rapport au monde contemporain),
- esthétiques (comment se construit l’adhésion aux valeurs ….).



Lire la littérature contemporaine pour mieux comprendre la littérature classique ou patrimoniale

La figure de la Belle dans le système de personnages «  Princesse, Chevalier et Dragon »

La démarche proposée consiste à mettre en correspondance des récits contemporains proches du texte source de la littérature chevaleresque, en incitant les élèves à dégager les éléments communs pour produire à leur tour leur propre histoire de chevalier et de princesse (dès la fin maternelle jusqu’au cycle 3). Seront ainsi identifiées et discutées, les actions, les scènes, et les valeurs. Les réactions des élèves seront suscitées à partir des écarts ou des renversements constatés.

Les récits canoniques (scripts)
La conquête de la princesse à partir de la légende de St Georges et de la littérature chevaleresque
Cycle 2
Prince & Dragon Anne Jonas & Emile Jadoul, Pastel, (fiche ouvrage)
Le chevalier la princesse et le dragon, Orianne Lallemand Magali Clavelet, Gautier Languereau,  2007 (fiche ouvrage)
Le chevalier étincelant, Carolyn Baker, Pastel 1998 (fiche ouvrage)

Les réécritures
● La parodie
Dans l’album La Princesse, le dragon et le chevalier intrépide, Geoffroy de Pennart, Kaléidoscope, 2008, le script est une parodie de la succession des épreuves et de l’apparition des personnages (irruption du chevalier dans le décor).
La Princesse, maîtresse d’école, vit avec son dragon qui allume le poêle de la salle de classe. Un chevalier fait irruption et, fort de son savoir « littéraire », croit voir le dragon attaquer l’école. Pour se faire pardonner sa méprise aux yeux de la princesse, il part dans la montagne chercher de l’arnica. Il doit y affronter de terribles épreuves avant de pouvoir déclarer sa flamme à La Princesse.
La parodie est à l’œuvre dans le texte comme dans l’image. Geoffroy De Pennart, Tony Ross (le chevalier qui avait peur du noir, Barbara Shook Hazen Pastel), comme Babette Cole (La Princesse Finemouche) forcent le trait pour orienter l’activité interprétative sur une dimension originale :
-    La sagesse de la princesse Marie / l’intrépidité et la fantaisie du Chevalier Jules
-    La peur du noir cachée par le valeureux chevalier Messire Fred / le caractère bien trempé de sa bien aimée, la princesse Gwendolyn
-    L’originalité et le modernisme (féminisme ?) revendiqués par La Princesse Finemouche / l’asservissement et la bêtise de ses prétendants

● Pour la plupart les réécritures font la part belle à l’émancipation  du personnage féminin en lui donnant un rôle actif :
La  princesse choisit son époux (ou de ne pas se marier)
- Le mystérieux chevalier sans nom Cornelia Funke -  Kerstin Meyer Bayard jeunesse
« La princesse Violette veut monter à cheval et manier l'épée, comme ses trois frères. Mais le roi Wilfrid a d'autres projets pour sa fille : le jour de ses seize ans aura lieu un grand tournoi, dont elle devra épouser le vainqueur. Violette ne l'entend pas de cette oreille ! C'est alors qu'un mystérieux chevalier se présente... » (quatrième de couverture)
Ce scénario n’est pas sans rappeler un conte d’Afrique du Nord « Tête de veau » dans lequel une jeune fille se fait passer pour un homme. Dans sa relation au Prince qui la reçoit dans son palais, elle manifeste les réactions attendues et le quitte avec un pied de nez. Version de ce conte disponible : Sous la peau d’un homme, Praline Gay Para Aurélia Fronty, Didier jeunesse 2007

- Princesse Finemouche, Babette Cole, Seuil
« Jeune, jolie et riche, Princesse Finemouche est très convoitée. Mais pour obtenir les faveurs de la belle, ses prétendants sont mis à l'épreuve dans une série de défis plus loufoques les uns que les autres. Sa position est pourtant claire : Finemouche ne veut pas se marier et veut, avant tout, garder son indépendance et vivre en liberté. Babette nous conte Cendrillon version Cole, l'histoire d’une princesse moderne, qui se déplace en moto et qui vit entourée de crapauds, dragons et autres créatures et qui est, pour notre plus grand bonheur, bien loin de l'image sage des princesses conventionnelles ! »
« Dans les contes traditionnels, les princesses attendent patiemment le prince charmant pour lui faire subir des épreuves stupides (tuer un dragon, assommer un géant, etc.), puis l’épouser et avoir avec lui beaucoup d’enfants. Ce livre très drôle (pour ne pas dire superbement insolent) raconte tout le contraire : l’histoire d’une princesse super mignonne qui veut rester demoiselle et vivre librement dans son château avec d’horribles bestioles, loin des princes charmants qui veulent sa main. Non mais ! » (présentation de la Fnac)

Ou encore choisit son époux sans être Princesse….
- Chéri et Mirabelle, Lisbeth Renardy et Domnique Maes, Alice jeunesse
 « Le jeune prince Chéri, que la vie a particulièrement gâté, s’ennuie… à un point tel qu’il tombe gravement malade. La bonne cuisinière Mirabelle, secrètement amoureuse de son prince, quitte le château dans l’espoir de rapporter de nouvelles épices. Celles qui lui permettront de préparer les plats raffinés aux saveurs inconnues qui arracheraient le prince malheureux à sa torpeur. Débute un long voyage semé d’embûches… au terme duquel l’amour est au rendez-vous.
Construit sur le modèle du conte, dont la trame est une histoire d’amour entre un prince et une simple cuisinière - invitation à dépasser les barrières sociales - le récit prend très rapidement un tour épique. À l’instar d’un Marco Polo, l’intrépide cuisinière se lance dans une expédition maritime dangereuse.
Confrontée à des matelots affamés, des pirates assoiffés de sang et des brigands barbares, Mirabelle échappe à tous les dangers grâce à son ingéniosité… et à ses bons plats.
Récit d’aventure ; récit épistolaire aussi : les lettres échangées entre Mirabelle et Chéri, qui se languit dans son château, sont acheminées par le brave et fidèle pigeon Albert, qui fait office de messager. » (notice éditeur)
 
Un homme de basse condition réalise son rêve
La figue de la belle se trouve transformée par l’amour « naturel » en deçà des conditions sociales et des conventions.
Ce qu’il y avait sur l’image P. Lechermeier Charlotte Gastaut Thierry Magnier
Un colporteur tombe amoureux d’une image
L’ombre de la princesse, Paul Thiès, Christophe Merlin, Syros
« Cassiopée, princesse capricieuse, tyrannise son entourage. Sénégal, son jeune esclave noir, n'échappe pas non plus à ses colères. Jusqu'au jour où, par maléfice, il lui vole son ombre... »

La mise en scène énonciative
 Dans les entrées précédentes valorisant le rapport aux textes sources, il est nécessaire que le lecteur perçoive l’origine du discours sur la Belle (qui parle ? dans quel but ?)

La description de  la beauté
Dans les ouvrages cités, se trouve décrite la beauté dans la diversité de ses acceptions : beauté physique mais aussi beauté morale et en contrepoint d’autres qualités qui fonctionnent en système stéréotypé (la beauté versus l’intelligence, la beauté versus l’intrépidité, la beauté construite par le regard de l’autre).

- La jolie petite princesse, Nadja l’école des loisirs
« Oh là là, ce que c'est dur d'être belle; et fatiguant aussi. Parce que les gens, ils ne pensent qu'à ça, à votre beauté, c'est comme une obsession. La jolie petite princesse connaît ce problème à fond. Elle en a assez des compliments, assez des jalousies aussi. Elle veut être moche, et pauvre en plus, pour voir ce que ça fait. Elle se déguise en mendiante laide et, là, plus personne ne s'intéresse à elle, surtout pas le très beau prince qui passe justement par là et dont elle tombe aussitôt amoureuse. Comment se faire aimer quand on est moche? Comment se fier à l'amour de l'autre quand on est belle? Pour répondre à ces questions délicates, la jolie petite princesse a surtout intérêt à être intelligente. » (Présentation de l’éditeur)

- Pas belle Claude K Dubois, Pastel 2008
« Papa dit que je suis belle…
Moi, je sais que ce n’est pas vrai.
Il dit ça parce qu’il m’aime bien.
Vanessa, dans ma classe, elle est belle.
Super belle ! » ( présentation de l’éditeur )

Relations texte image
Chaque illustrateur choisit de mettre en valeur en fonction du texte tel ou tel aspect de la beauté de la Belle, à charge pour le lecteur d’interpréter ces choix.
À l’issue de ces lectures et dès le cycle 2, il semble intéressant de collecter ces images de la Belle en commençant « un petit musée » de la beauté dans les images de la  littérature de jeunesse et de les mettre en correspondance avec les tableaux et autres représentations figuratives de la beauté dans l’art.

Le champ lexical
Les noms des personnages fonctionnent comme des indicateurs : qui est la plus belle, Florine ou Truitonne (L’oiseau Bleu de Mme d’Aulnoy) ? Dans La belle au bois dormant, Tahar Ben Jelloun, Le Seuil, p 9 « Le roi l’appela Jawhara car elle était aussi belle qu’une perle rare. »

Ouvrir une liste de noms et qualificatifs recueillis dans les textes rencontrés est un excellent moyen d’éveiller chez les jeunes lecteurs le plaisir de la langue, à travers la découverte des divers jeux rhétoriques :
« Madame, lui dit-il, votre incomparable beauté vous pare trop, pour que vous ayez besoin d’aucun secours étranger. » (L’oiseau bleu, p.9 Le Seuil coll Chapitre2009)
 

La figure de la Belle dans les contes
Les contes patrimoniaux
Les auteurs  comme Perrault, Grimm, Madame d’Aulnoy, mettent en scène de nombreux aspects de la figure de la Belle dans les contes qui pourront être connus des élèves de l’école primaire : La Belle au bois dormant, Cendrillon, Blanche Neige et les sept nains, mais aussi La Barbe Bleue, La Belle et la Bête, Dame Hiver, Les trois fileuses.
Les multiples versions réinterprétées par les illustrateurs dans les albums, offrent de nouvelles lectures des textes sources sans compter les réécritures et les parodies qui en sont  faites.
On traitera d’une façon particulière la figure de la Belle endormie à travers les ouvrages suivants :
La Belle au bois dormant, Perrault
La Belle au bois dormant, Jacob et Wilhelm Grimm
Lilas, une enquête de John Chatterton détective, Yvan Pommaux, L’École des loisirs
Songe de la belle au bois dormant, Clément,
La Belle au bois dormant, Tahar Ben Jelloun, Seuil
On complètera par La Princesse grenouille et d’autres récits dans lesquels la femme fait l’objet de métamorphoses (femmes poissons dans le folklore des cultures dont le milieu de vie est maritime).

La métamorphose met en exergue l’antithèse beauté/laideur :
- la grenouille en Prince  (le Prince Charmant comme figure associée) ou la grenouille en Princesse (cycle 2)
Textes sources : Le Prince Grenouille (Grimm) ; La Princesse Grenouille (conte russe)
Le Prince des marais, Rascal, Pastel 1995
Capturons un prince charmant Didier Lévy - Thomas Baas –Tourbillon
Comment devenir un prince charmant en 10 leçons Didier Levy,  Mouche, L’École des loisirs
Marie des grenouilles J C Grumberg Actes sud papiers

- la femme en sirène, en phoque ou dauphin  (cycle 3)
La petite sirène, Andersen, réécriture Sirish Rao, Gita Wolf, Illustrateur Bhajju Shyam Syros
La femme phoque, Catherine Gendrin, Martine Bourre, Didier
Teiki Moetai, Patrick Chastel - Illustrations de Catherine Chavaillon, Au vent des Iles
La femme dorade, Praline Gay-Para Christophe Merlin Syros2008

- la femme en ogresse
La fine fine femme, Véronique Caylou, Zaü, Gallimard 2007

Dépasser les stéréotypes de genre
Afin de permettre une distance réflexive par rapport aux histoires portées par les contes et récits patrimoniaux comme à celles présentées dans les albums, il est important dans les temps de lecture collective de mettre en débat les représentations de la femme (la Belle) comme celle de l’homme d’ailleurs.

Cycle 1
 Les albums disponibles mettent en scène des Princesses enfants, qui ont obtenu leur titre et qualité par héritage (des parents royaux) ou qui sont des enfants gâtés par leurs parents. Dans tous les cas, la Belle en devenir est souvent présentée comme capricieuse :
La petite princesse de Tony Ross : j’veux mon p’tit pot et autres titres

Cycle 2 
Installer le récit canonique : la conquête de la Belle
Percevoir la dimension parodique et émancipatrice
La figure de la Belle et la laideur : Le Prince Grenouille
L’album  Pas Belle (Claude K Dubois, Pastel 2008) permet de discuter la figure stéréotypée et de commencer à la complexifier à partir de qualités morales : beauté physique liée au rang social versus beauté morale …

Cycle 3
Approfondir la lecture des récits chevaleresques :
Guenièvre et Lancelot Béatrice Masini Grasset 2005
Élargir  la figure de la Belle en prenant connaissance de contes et récits appartenant au folklore international (ci-dessus)
Explorer leur dimension symbolique comme la Belle inaccessible parce qu’appartenant à une autre espèce (métamorphose)

Apprécier la dimension parodique
Princesses oubliées ou inconnues Philippe Lechermeier Rébecca Dautremer Gautier Languereau
Explorer le fonds culturel des images de la Belle dans l’art et dans la littérature de jeunesse à travers quelques illustrateurs :
Frédéric Clément, Nathalie Novi, Rebecca Dautremer…et quelques peintres et sculpteurs Monet, Léonard de Vinci, Giacometti, Niki de St Phalle..


Conclusion
Ce parcours dans l’espace et le temps à travers des œuvres littéraires patrimoniales et contemporaines permet de questionner la figure de la Belle, d’en éprouver les contours afin que chaque lecteur puisse construire à travers elle son identité d’être humain et ses goûts de lecteur.


BIBLIOGRAPHIE :
Bettelheim, Bruno, Psychanalyse des contes de fées, Paris, Robert Laffont, coll. «Pluriel », 1976
Les filles dans la littérature jeunesse sur le site de Livres au trésor
Mise à jour : avril 2009
http://www.livresautresor.net/v1/centre/bibliofilles.htm


 

 

Last modified 2009-12-03 15:40