On constate que le sens général du texte est particulièrement développé dans le livre, tandis que l’étude plus fine du texte, de la phrase et même du lexique (critère 323 dans le livre, et critères 221, 222, 223 dans les cahiers) est laissée aux cahiers. Le développement de la compréhension générale et littérale des textes est prédominant dans l’ensemble (critères 113, 111 et, dans une moindre mesure, 121, 116 et 132), à travers les activités « je comprends », puis « je lis une autre histoire »

Les composantes de l’apprentissage de la compréhension les plus développées relèvent de la construction du sens, à partir de textes lus oralement (critère 111) ou lus par l’élève (activité « je comprends »). Les interrogations sur les informations littérales l’emportent (critère 113) mais un intérêt tout particulier est aussi porté à la construction des représentations de l’écrit (critère 116) sur divers types de textes (critère 121) avec un effort croissant de lecture de textes (endurance de lecture, critère 132). A ce propos, le nombre de textes diminue en dernière période mais les textes sont plus longs. Le critère 132 se trouve, par ailleurs, de plus en plus présent : nous avons considéré, à partir du tome 2, que les textes pouvaient être lus de manière autonome, l’essentiel des mots étant décodables. C’est donc un élément d’endurance de lecture autant que de fixation orthographique puisque les textes s’allongent significativement.

Les cahiers proposent de nombreuses activités de travail sur l’unité phrase, sa compréhension ou sa construction (critères 221 et 222 notamment). La syntaxe n’est pas oubliée et fait l’objet d’explorations dans les livres (activité « je fais fonctionner » et les cahiers, et ce, de manière équilibrée (notamment la catégorisation implicite des mots, critère 323).

En savoir plus
L’évolution des activités de compréhension sur l’année
L’évolution du travail sur les unités d’écrit mot – phrase – texte
Un point saillant : le travail dans les livres et les cahiers