Construire les inférences (internes au texte) et faire appel aux références culturelles et personnelles
Ce critère concerne la compréhension de la globalité du texte. Il s’agit d’activités d’intégration qui imposent de mettre en relation des informations parfois éloignées dans le texte pour en éclairer le sens. Parfois, l’enfant doit faire appel à ses connaissances personnelles ou à celles issues d’autres textes. Par ailleurs, nous intégrons à ce critère l’usage des présupposés et de l’implicite qu’il faut gérer dans le texte. Parce que les inférences sont présentes dans la langue orale, et dans tout texte naturel, leur reconnaissance est donc souhaitable dès l’entrée dans l’apprentissage de la lecture de textes écrits.
Faire des inférences :
- les activités de questionnement qui imposent la mise en relation d’informations éparpillées dans le texte, et qui doivent être identifiées par le lecteur pour en permettre la compréhension. Exemple : Il fut blessé au pied (…) Il partit en boitant. Il faut ici rapprocher la première information de la seconde, pour la justifier par causalité. Or, elles peuvent être éloignées dans le texte. La place relative des informations les unes par rapport aux autres peut être significative de la facilité de compréhension que le lecteur en aura.
- l’usage d’implicites grammaticaux, sémantiques ou lexicaux (Guillaume a arrêté de fumer, ou Il ne fume plus, implique qu’il avait commencé), ayant un impact sur la compréhension du texte.
Faire référence à ses connaissances :
- les activités de questionnement sur le texte qui induisent une référence aux connaissances du lecteur.
- la perception de sous-entendus qu’il faut activer pour s’impliquer dans le texte. Exemple :Pressé, Etienne monta rapidement dans sa Renault et eut un accident… Il faut comprendre que c’est un accident de voiture, et faire une hypothèse sur le pourquoi. Il pleuvait, Yannick mit son Burberrys… il faut inférer que Yannick va sortir sous la pluie et que le Burberrys doit l’aider à se protéger.