Cette BD sollicite-t-elle l’activité interprétative et à quels niveaux ?
Une suite de scènes « prototypes » :
a. le repas : le lecteur enfant est en empathie avec Mathieu. S’il y a des invités à la table familiale, le repas s’éternise et les enfants habituellement sont autorisés à quitter la table pour revenir au moment du dessert ;
b. l’activité de rêverie ou de jeu : le lecteur partage avec le héros la capacité à s’évader d’une situation contraignante ou pénible par la rêverie ou le jeu ;
c. les scènes correspondant à l’activité des personnages dévorants.
La rhétorique du texte et des images se lit sur les trois scènes :
- les gâteaux possibles pour le dessert (scène 1) ;
- les gâteaux qui prennent vie sur la scène de la rêverie ou du jeu (transformation : images) ;
- la poursuite du thème sur la scène des personnages dévorants (noms des personnages et des lieux).
À travers la narration tissée entre le texte et l'image, en fonction de sa culture et de ses expériences de lectures, - connaissance des ogres et des géants et du thème de la maison de pain d’épices, évaluation des comportements des personnages, compréhension du déroulement de l'histoire, émotions ressenties à propos des événements -, chaque jeune lecteur pourra construire une interprétation : jeu ? rêverie ? rêve ? Certains auront peut-être alors l’intuition qu’il s’agit d’une parodie. En fonction de tous ces éléments, l'enseignant sollicitera les échanges entre élèves.