"Dakia. Je m'appelle Dakia". L'incipit annonce clairement le récit à la première personne mais qui parle ? Le narrateur est-il ou non l'auteur ? En étudiant la première de couverture il est possible de répondre à cette interrogation, le nom de l'auteur "Dakia" et le titre "Dakia fille d'Alger" permettent peut-être d'éclaircir ce point. Dans les collections pour la jeunesse, les récits à la première personne prennent des formes variées. Sans en faire un objet d'étude systématique, quelques exemples pourront être donnés.
Le livre Dakia, fille d'Alger semble être un témoignage, sa visée est politique. La lecture de la préface écrite par Simone Veil précisera cette fonction : "Le message de Dakia doit être entendu par tous comme un appel à la vigilance contre toutes les formes d'oppression ainsi qu'à la solidarité en faveur de ceux qui en sont les victimes".