Mise en scene des savoirs
Le récit est rythmé par les saisons sur une année. Trois doubles pages sont consacrées à chacune avec un passage discret du printemps à l’été. Il serait intéressant de demander aux élèves de chercher la place de l’image de couverture dans le déroulement des saisons et de justifier leur choix (fin d’été, début de l‘automne). La dernière image de l’arbre sous la neige qui tombe enchaîne directement avec la première image du livre et permet de comprendre la valeur du blanc : la terre recouverte de neige. C’est une nouvelle année qui commence, à la fois semblable et différente et le lecteur peut passer du particulier au général.
- La notion de cycle et de durée
L’album permet de comparer entre eux divers cycles de végétaux, courts ou longs (le chêne et son gland, le liseron, l’avoine, le pissenlit) et un cycle animal (les oiseaux, car il n’est pas fait référence à la reproduction du loir dans cet album). Au cycle 2, il serait intéressant d’établir un tableau comparatif , à partir de reproductions des illustrations, permettant de situer par saison, les étapes concernant chaque élément : ainsi le cycle complet, de la graine à la graine, pour le pissenlit par exemple se déroule entre l’hiver et l’automne : la plante meurt, la graine s’enfouit, c’est un cycle court. Pour le chêne, seule une partie du cycle est mise en évidence : de la fleur au fruit, car parmi les glands, celui qui aura la chance de survivre, ne produira des fruits que dans une soixantaine d’années ! (Voir Graine de chêne, Fauroux Catherine, Cagnard Marthe - L’école des Loisirs, collection Archimède 1999 ). De même pour les oiseaux, le lecteur assiste seulement au début du cycle : reproduction, ponte de l’œuf, naissance et élevage des oisillons.
La notion est juste suggérée : l’arbre abrite le nid des oiseaux et le loir se nourrit de glands. Il fait ses réserves pour sa période d’hibernation. Lui, apparaît comme un prédateur. D’ailleurs son appétit doit être féroce, car curieusement aucun gland n’apparaît dans la coupe du sol, au temps de l’hiver, sous le chêne...